Technologie japonaise pour un réseau haut-débit de nouvelle génération

L'UIT (l'institution chargée des technologies de l'information et de la communication aux Nations Unies) a sélectionné une technologie japonaise de contrôle des communications haut-débit comme technologie de base pour un réseau haut-débit de nouvelle génération. L'équipe japonaise comprend entre autres le ministère japonais des communications ainsi que les sociétés NTT et NEC. Le réseau proposé devrait atteindre des vitesses 10 fois supérieures à celles de l'Internet actuel. Sa commercialisation devrait avoir lieu aux alentours de 2020.

Les réseaux fibre optique actuels envoient de l'information en utilisant des signaux optiques, mais la conversion en signaux électriques à mi-chemin diminue considérablement les vitesses de transfert. Le réseau de nouvelle génération permettra le transfert quasi-instantané d'images haute définition et ne demandera aucun passage d'un signal optique à un signal électrique. Les données sont principalement échangées sur Internet par les ordinateurs et les téléphones portables. Mais le nouveau réseau permettra d'envoyer et de recevoir des informations depuis une plus large variété de machines, des appareils électroménagers aux voitures, grâce à des microprocesseurs intégrés.

La technologie japonaise choisie pour ce réseau de nouvelle génération permet de simplifier automatiquement le choix d'une ligne de communication selon le type de données transférées. Ainsi, par exemple, la transmission d'un contenu très volumineux (par exemple des images à haute définition) sera dirigée vers les lignes les plus rapides (typiquement des liaisons à fibre optique), tandis que d'autres données seront transmises en passant par des lignes comparativement moins rapides.

Les données hautement confidentielles comme les documents gouvernementaux ou les données relatives à des transactions financières transiteront, elles, par des lignes spéciales. Ce choix permettra de garantir la sécurité des données et d'éviter les problèmes liés à l'engorgement des réseaux.

Source : BE JAPON- Ambassade de France au Japon / ADIT